Jeff Bark. Still life.

Jeff Bark est une vraie control-queen : Même si une de ses séries s'appelle "Abandon", ses photos sont ultra-composées et évoquent certains clairs-obscurs de la peinture hollandaise. Composition académique au service de l'érotisation de corps imparfaits...mais terriblement sexy. On dit que son exigence va jusqu'à la maitrise du moindre muscle. Académique mais pas trop : il y a du Lynch, du Peter Greeneway dans ces images obsessionnelles élaborées et pensées "jusque sous la douche".
Si j'étais AD dans une grande maison de parfum, je l'appellerais fissa pour lui faire réaliser le visuel d'une belle campagne...forcément une fragrance ténébreuse, capiteuse et sexuelle.
Il photographie aussi très bien le corps féminin mais une force obscure m'a forcée à la séléction suivante. More on http://jeffbark.com/





http://jeffbark.com/

Panthéon du jour.

M&M-paris.

Blow Away de Moooi

Saint-Germain.

José Levy.

Laurent Fétis


Talons pour messieurs YSL


Le cadeau mensuel de Carine Roitfeld à la France.

La tour phare de la défense.


Edmund Teske.

La programmation du Social club.


La permanente pour homme présentée par Patrick Petitjean.

Alexandre Vauthier.

Le bar La jetée à Tokyo. ( On ira, hein, Steph ???)

Home Cinéma.

Certains films sont des espaces mentaux où il fait bon se réfugier.
C'est doublement vrai quand dans ces films, il y a une maison, un appartement, un lieu qui nous marque à vie et ceci (presque !) indépendamment de la qualité du film... Une maison qu'on revient visiter régulièrement, soit en regardant un dvd pour la quatorzième fois, soit en pensée...
On connait la place de chaque bibelot. On peut même se balader dans l'espace sans être guidé par la caméra. Je succombe à la tendance des listes "best of" et vous livre mon top work-in- progress des "maisons de cinéma" à haut pouvoir fantasmatique..."La maison de mon rêve", comme dirait les Cocorosie.

LA MAISON "REFUGE" DE ROCK HUDSON DANS "TOUT CE QUE LE CIEL PERMET" de Douglas Sirk Le + déco : la biche qui vient dire bonjour.

L'APPARTEMENT PARISIEN À BAS PRIX ( mais plein de vie ) DE LAETICIA CASTA DANS "LE GRAND APPARTEMENT", Le film politique de Pascal Thomas.
Le + déco : le lit rond d'IKEA

LA CHEMOSPHERE (L.A.) DANS "BODY DOUBLE" de Brian de palma.
Le + déco : San Fernando Valley lights

LA MAISON "c'est-décidé-je-me-retire-du-monde" DANS PÉCHÉ MORTEL de John Stahl.


LES APPARTEMENTS TRUFFALDIENS AVEC FENÊTRES DONNANT SUR LA COUR.
comme dans :"L'AMOUR EN FUITE"
Le + déco : les posters aux murs.


And U ?!!!

Le prix Bolito's way Fiac 2009. ( bin oui j'ai toujours aimé les remises de prix)

Le prix "bolito's way" fiac 2009 est atribué à ...RRRRoulement de tambourrrr ... Cary Kwok représenté par la Herald street gallery de Londres ( et chez Perrotin à Paris )
Ce que j'aime chez ce london boy, c'est l'absence totale de concept. Tout n'est question que de fascination et de possession : "Je dessine ce qui me fascine et ce que je dessine m'appartient".
Une démarche ultra simple comme celle des enfants - faussement sages - ( dont je faisais partie ) qui dessinent en secret leurs "mondes rêvés" dans leurs chambres.
La feuille de papier est un simple espace de projection à fantasmes. Plaisir quasi-onaniste du dessinateur.
Je n'ai pas encore trouvé l'image sur le net mais c'est un dessin en couleur qui m'a attiré l'oeil : un flacon "n°5 de Chanel" entouré de trois femmes "glamour à mort" : trois créatures très YSL rive gauche rousses voluptueusement entourées autour du flacon. Un dessin en couleur que j'aimerais bien posséder. A suivre !
En attendant, une recherche sur le net m'a montré que je n'étais pas tombé bien loin avec ma théorie sur cet artiste : la recherche pure du plaisir.





http://www.heraldst.com
http://www.galerieperrotin.com/artiste-Cary_Kwok-44.html

Olivia de Havilland au Shopi.

Dans un article sur Guy Maddin dans Libération, j'ai appris que Olivia de Havilland était toujours vivante et habitait Paris. la midinette fétichiste qui sommeille (très peu) en moi s'est réveillée : il fallait que je sache ou elle habitait, que je traine en dessous de chez elle et que je lui déclare toute mon admiration pour ce qu'elle est et l'époque fantasmatique qu'elle évoque.
( En plus, il suffit de taper son nom dans les pages blanches pour avoir son adresse et téléphone ! ). La rencontrer, la voir...un projet dérisoire mais j'adore ces moments "purple rose of cairo" où le monde en deux dimensions du cinéma pénètre dans ma réalité. C'est la même pulsion fétichiste qui me fait ramenner de Los Angeles une feuille d'arbuste de l'appartement de Naomi Watts dans Mullholland drive.
Une petite relique pour me rappeler que "life is cinéma" .

( je me demande combien d'autres gloires sont ainsi joignables :
"Bonjour, j'aimerais être mis en relation avec Bacal Lauren, SVP..." )

ALL TODAY'S PARTIES

N'écoutez pas les vieux théoriciens du clubbing...toujours prêts à assommer les foules avec leurs "c'était mieux avant", "c'est mieux ailleurs".
Rangez vos bouquins collectors sur les années Palace tout en haut de la bibliothèque... (j'ai pas dis "jetez", hein ?!)
La nuit, elle n'existe qu'ici et maintenant...
...et elle est chouette pour qui la mérite.
C'est toujours la même histoire de corps en goguettes, de déclarations alcoolisées et de messes païennes sur la piste de danse.
Les photos de soirées pullulent sur le net...célébrant pour un quart d'heure ou plus, les héros anonymes de nos nuits blanches (ça fait très Fred M., non? )
Toutes les tribus et genres sont là : Néofluogirls post-Vic beretton, supermodasses buggées en mode voguing, looks déments ambiance Satyricon ou Massimo Vitali trip version gay démentiel à l'aquaboulevard...,
Le meilleur club : celui en bas de chez vous !
( Photos : Social club, flash cocotte, club sandwich.... all in Paris 2009 )

"Jamais cour n'a eu tant de belles personnes"